Archive de la campagne 2022 pour l’investiture de QS dans Taschereau

Dû à des manœuvres anti-démocratiques de certains responsables de Québec solidaire, j’ai décidé malheureusement de retirer ma candidature de l’investiture dans Taschereau. 😔 Merci à tous les gens m’ayant supporté.

2022-05-08 Victime de manœuvres anti-démocratiques, Julien Cardinal se retire de l’investiture dans Taschereau

Des idées simples pour une société meilleure!

Pour moi, un logement salubre, ce n’est pas suffisant. Il est grand temps que notre société redéfinisse la qualité de nos milieux de vie. Non seulement chaque personne doit avoir le droit à un logement salubre, mais je milite afin que tous puissent accéder à des « logements viables ». Il faut en finir avec les cages à poule et les demi-sous-sols. Chaque humain à besoin de vivre et non juste survivre.

Logement viable =  Logement abordable Logement sain dans un milieu sain

  • accès à un espace vert
  • services de proximité
  • milieu communautaire
  • beauté urbaine
  • qualité de l’air (notamment sans particule de nickel!)
  • plus encore… 

La crise chronique du logement, il faut une solution majeure!

Voici ma vision à court et à long terme.

Constat
Déjà, deux facteurs majeurs augmenteront la demande :

  1. Augmentation de la population : La population du Québec augmente de plus de 50 000 personnes par année et cela va s’accentuer avec l’immigration liée à la surpopulation planétaire et les réfugiés climatiques. On se dirige vers une population de 10 millions de personnes au Québec d’ici 24 ans.
  2. Les ménages sont de plus en plus composés d’une personne, chacun habitant dans son logement. Cette tendance ne fait qu’augmenter. En effet, « situation plutôt rare au début des années 50, alors qu’ils ne représentaient que 4,5% des ménages, les ménages d’une seule personne représentent en 2001 près de 30% de l’ensemble des ménages québécois. »

Cependant, pour des raisons environnementales, nous souhaitons tous freiner l’étalement urbain. Ce faisant, on vient rarifier le territoire habitable.

Conséquence de la hausse de la demande en logements et de la baisse de l’offre de terrain : Explosion des prix et crise du logement!

Une analyse de la Banque Scotia indique un déficit structurel du logement, « il faudrait 1,8 million de logements de plus au Canada ». Au Québec, c’est l’équivalent d’au moins 350 000 logements.

Le parc immobilier ne croit pas assez vite, car l’industrie est guider de manière micro, soit maison par maison ou quartier par quartier. De plus, la qualité de ce qu’on construit n’est pas au rendez-vous, le portrait du Québec est désolant.

Il faut dès maintenant se donner un plan d’envergure, un plan global sur le long terme. Bref, un plan Marshall permettant de redessiner nos centres urbains afin de construire des logements viables de qualité pour tous.

Il faut une densification intelligente et surtout équitable de nos villes. Je propose que le Québec se dote d’un plan offensif qui redessinera le Québec urbain pour les 50 prochaines années. Il s’agirait du plus grand chantier québécois de son histoire :

  • Transformer nos villes en cités intelligentes
  • Transports intercités haute vitesse électriques
  • Logements viables
  • Plus, plus et plus…

D’ici 4 ans, c’est 300 000 logements de plus, soit 75 000 par année au lieu des 60 000 construits en ce moment à chaque année. C’est réalisable, mais il faut avoir le courage politique de résister aux intérêts privés et au conservatisme des mieux nantis.

Je propose que nous dotions d’une une vraie vision d’avenir pour l’habitation au Québec.

Redonner l’accès à la propriété à la jeunesse et au plus vieux afin de faire passer de 62 % à au moins 70 % le taux de propriétaire d’ici 5 ans. La moyenne canadienne est de 68 %.

Règle universelle du marché : Le locataire paye toujours l’hypothèque de son propriétaire.

Pourquoi payer l’hypothèque d’un autre au lieu du vôtre?

C’est l’idée du « logement équitable » !

C’est simple : La part payé en capital du locataire lui revient en côte part. Il récupère alors sa côte part au moment où qu’il quitte son « logement équitable ». Cela ne s’applique pas au logement conventionnel.

La valeur du logement est basée sur l’évaluation municipale initiale. Si vous avez accumulé 20 % de cote part pendant 5 ans. Vous recevrez alors 20% de la valeur du logement de l’évaluation municipale à ce moment-là. L’État ou la municipalité sera ainsi copropriétaire comme cela se fait déjà via des programmes d’habitation.

Qui construira des logements équitables? Ce mandat sera donné à Société d’habitation du Québec avec les municipalités. De plus, il sera question également de reconvertir des parcs locatifs en logements équitables.

La taxe de mutation est actuellement utilisée comme une taxe à la transaction. Or, une taxe à la transaction est un frein dans les échanges économiques, car ce n’est pas le bien qui est en fait taxé, mais la transaction en soi. Conséquemment, au lieu de vendre ou d’acheter des biens afin d’augmenter l’utilité collective, ceux-ci demeurent utilisés de manière non optimale.

La taxe de mutation ne devrait pas être une source de revenus pour combler le coût d’autres services. Au contraire, elle devrait être liée uniquement au coût administratif que représentent réellement les changements de titre.

La proposition est donc de remplacer la taxe de mutation pour des frais de mutation liée uniquement au coût administratif.

Il existe principalement deux types de taxe: la taxe à transaction (TT) et la taxe à valeur ajoutée (TVA). Si les deux sont similaires, elles se distinguent à la revente. En effet, la TT taxera un bien même si aucune valeur ajoutée n’a été produite. Par exemple, vous vendez votre voiture à un ami et un an plus tard il vous la revend au même prix. Votre ami paiera une taxe lors de l’achat et vous repaierez de nouveau une taxe sur ce bien. Concernant la TVA, aucune taxe ne sera perçue pour votre ami et vous pour le rachat, car le bien n’a théoriquement pas pris de la valeur.

La taxe à la transaction est un frein dans les échanges économiques, car ce n’est pas le bien qui est en fait taxé, mais la transaction en soi. Conséquemment, au lieu de vendre ou d’acheter des biens qui pour augmenter l’utilité collective, ceux-ci demeurent utilisés de manière non optimale. La TPS du fédéral et la TVA en France sont des taxes à valeur ajoutée.

Par contre, la taxe de vente du Québec (TVQ) est une taxe à la transaction. La proposition est donc de changer la TVQ en une TVA.

Il est reconnu qu’offrir un crédit d’impôt pour des dons politiques sont carrément des subventions aux gens ayant de grands revenus. En effet, plus grande sera la contribution, plus grand sera le crédit d’impôt. De plus la personne les plus pauvres n’ont pas accès à ce crédit, car ils ne paient pas assez d’impôt. Bref, ce système est tout à fait inéquitable.

Ce qui est proposé, c’est que l’État mette en place une enveloppe globale pour financer les partis politiques.

Pour distribution, c’est simple. Chaque année, chaque citoyen ou citoyenne adulte indique dans sa déclaration de revenus le parti qu’il ou elle souhaite donner son droit de contribution politique. Ce droit de contribution politique est simplement un montant de l’enveloppe globale. Chaque citoyen et citoyenne aurait bien sûr le même droit de contribution. Ce droit n’a aucun lien avec le revenu. La déclaration de revenus serait juste la méthode la plus simple d’administrer ce droit.

Actuellement, un crédit d’impôt est offert pour financer certains médias d’information. Ces crédits d’impôt sont des subventions aux gens ayant de grands revenus. En effet, plus grands sont les abonnements, plus grand sont les crédits d’impôt. De plus, les personnes les plus pauvres n’ont pas accès à ce crédit, car ils ne paient pas assez d’impôt ou encore n’ont pas les moyens de s’abonner à des médias d’information. Bref, ce système est tout à fait inéquitable.

Ce qui est proposé, c’est que l’État mette en place une enveloppe globale pour financer les médias, tant traditionnels qu’émergents comme des chaînes Youtube, des vlogues, etc.

Pour distribution, c’est simple. Chaque année, chaque citoyen ou citoyenne adulte indique dans sa déclaration de revenus à quel médias enregistrés il ou elle souhaite donner son droit de contribution média. Ce droit de contribution média est simplement un montant de l’enveloppe globale. Chaque citoyen et citoyenne aurait bien sûr le même droit de contribution (le même montant). Ce droit n’a en fait aucun lien avec le revenu. La déclaration de revenus serait juste la méthode la plus simple d’administrer ce droit.

Par conséquent, chaque année un média pourrait recevoir plus que l’année d’avant. Ce système forcerait les médias à demeurer en phase avec la population et favoriserait le financement des petits médias ou émergents.

À l’instar de la condition féminine, la condition masculine et non-binaire implique énormément d’enjeux entraînant des souffrances bien documentées.

Par exemple, on sait que les taux de suicide sont toujours les plus élevés, soit trois fois plus, chez les hommes que chez les femmes et de personnes trans sont deux fois plus susceptibles de songer au suicide de faire une tentative de suicide que les personnes LGB.

Concernant les hommes, il est grand temps de se préoccuper de leur condition. Le décrochage scolaire a toujours été trois fois plus important chez les garçons et il existe très peu de service en aide aux hommes subissant de la violence conjugale.

Surtout, il faut reconnaitre l’existence de ce qu’on nomme la « masculinité toxique » et la considérer comme un enjeu de société. La masculité toxique fait souffrir les femmes, les familles et bien sûr les hommes eux-mêmes. Il est temps d’agir collectivement.

Pour en finir avec ce mythe que les fonctionnaires sont des privilégiés! Beaucoup de fausses croyances existent! Dans les organisations comparables, la Fonction publique québécoise (FPQ) est la dernière depuis des décennies! Mieux vaut trouver un poste au Fédéral, au Municipal, au parapublique, chez gros employeur comme Desjardins ou les universités. Pourquoi? Déjà, la rémunération globale est 27,5 % plus élevés ailleurs que pour les travailleurs de la FPQ! Également, leurs milieux de travail sont simplement plus attrayants que nos chapes de bêton des années 60!

La Fonction publique québécoise est la colonne vertébrale de notre État et si on doit s’attendre à un État de qualité, on doit arrêter de le dévaloriser. Bien sûr, il peut s’améliorer et être plus performant. Voici des mesures concrètes que je propose en ce sens :

Revalorise la Fonction publique québécoise, c’est :

  • Éliminer les bullshit jobs
  • Intégré le besoin de sens dans la fonction du travail
  • Valoriser la passion plutôt que le salaire
  • Casser la cage dorée en réduisant la rétention liée à l’ancienneté
  • Imposer les évaluations 360
    • Administrateurs de l’État
    • Cadres
    • Tous autres travailleurs
  • Valoriser les diplômes universitaires
    • Équivalence automatique de 2 ans d’expérience pour une année universitaire
    • Libérer jusqu’à demi-journée par semaine pour un cours universitaire
  • Réduire le nombre d’échelons pour favoriser les nouveaux employés
  • Négocier en dollar constant afin de cesser de manipuler l’opinion publique
  • Protéger les lanceurs d’alerte avec un protecteur relevant de l’Assemblée nationale
  • Rendre nos bâtiments de milieu de travail LEED

Si certains ministères et organismes ont effectué un virage sans papier ces dernières années, les objectifs en termes de carboneutralité sont encore très timides. Soulignons déjà l’objectif du ministère des Transports du Québec d’appliquer le concept de carboneutralité aux projets routiers de 100 millions de dollars et plus. Nous devons en faire plus et l’État doit montrer l’exemple!

Un an après chaque élection, tous les ministères et les organismes doivent déposer un nouveau plan stratégique en phase avec les orientation du nouveau gouvernement.

Je propose donc que soit inscrit dans les plans stratégiques 2023-2027 des ministères et des organismes une cible de devenir complètement carboneutre d’ici 2027.

Ajout d’un congé férié le 1 mai, Fête internationale des travailleurs

Le Québec est la province avec le moins de jours fériés au Canada, soit 8. Avec l’ajout d’un congé férié, il se retrouverait toujours sous la moyenne canadienne qui de 9,7.

Il est donc proposé d’ajouter ce congé le 1er mai, soit pour la Fête internationale des travailleurs afin de s’associer à la grande majorité des pays soulignant cette fête.

Par ailleurs, bien qu’il existe une fête du travail le 2 septembre au Canada, il proposé de renommer tout simplement ce congé au Québec pour la fête de l’héritage autochtone.

Toujours dans une volonté de réconciliation avec les peuples autochtones, il serait temps d’ajouter au moins 2 sièges à l’Assemblée nationale qui serait réservé à des député.e.s élu.e.s par des citoyens et des citoyennes autochtones.

Un député représente en général 50 000 personnes.

Il y a environ 100 000 autochtones adultes au Québec.

Venez me parler! 💬

CRISE DU LOGEMENT

5000
logements manquants au Québec, il faut agir maintenant !
0 %
de hausse du prix des maisons unifamiliale à Québec en 2021
0 ,00 $/h
pour un salaire minimum plus viable que l'actuel 13.50 $/h